emplois et carrière

Faut-il obéir à un ordre équivoque ou le contester

Il existe de nombreuses situations, dans le monde de l’entreprise, ou il est possible, pour un salarié, de se poser cette question. Mais quelle est la bonne solution et quelles en sont les conséquences ?
Obéir
En obéissant à un ordre équivoque, cela peut provoquer différentes réactions de la part d’une personne, que ce soit d’un point de vue personnel, mais aussi directement auprès de celle à l’origine de l’ordre. Pour l’employé qui reçoit l’ordre, cela peut être difficilement acceptable, comme surmontable. Il pourrait y avoir différentes réactions :
– Se résigner et faire ce qui est demandé, même si cela va à l’encore de ce qu’elle souhaite, pense ou croit. Cela peut avoir des conséquences plus ou moins grâve sur l’implication et le travail de la personne. Dans le cas le moins grave, rien ne sera visible et tout sera fait normalement, dans le cas le plus grave, cela pourra avoir des répercussions sur l’entreprise directement.
– Faire ce qui est demandé, mais ne pas être en accord sans pour autant le contester. Cela peut, par la suite, le conduire à ne plus avoir confiance en la personne ayant donné l’ordre, mais aussi la démotiver. Ce qui peut conduire à une baisse de productivité
– Réaliser l’ordre, mais en ne le réalisant pas complètement. Cela peut être, simplement, en ne faisant pas ce qui ne semble pas correcte, mais aussi en cachant la vérité. Cela pourrait avoir des conséquences dans le futur, notamment sur la qualité et la production.

Il est aussi important de comprendre qu’en obéissant, l’employé ne fait pas la démarche de relever ce qui ne va pas et cela peut traduire différentes choses :
– Un manque de confiance en la direction ou en les managers
– Une baisse d’implication dans son travail
– Une résignation face aux demandes du pouvoir décisionnaire
Dans tous les cas, il est important que le fait qu’une personne ne soit pas en accord avec un ordre, mais obéisse tout de même soit identifié rapidement. Cela évitera des conséquences plus ou moins graves pour la suite. Et surtout, cela montrera que l’entreprise s’intéresse et s’inquiète pour les personnes avec lesquelles elle travaille.
Contester
Lorsqu’un salarié conteste un ordre, cela peut prendre différente formes :
– Contestation discrète : en faisant simplement remarquer à la personne que l’ordre n’est pas en accord avec ses convictions, qu’elles soient morales, sociales, éthiques, … Sans retour plus visible de la part de la personne en désaccord, la situation peut ne pas évoluer. Cependant, les risques que la tâche ne soit pas ou mal réalisée sont importants.
– Contestation ouverte : avec la mise en évidence du désaccord, que ce soit à l’oral lors d’une réunion ou d’un échange formel de courriels. Dans ces cas-là, la réalisation de l’ordre sera compliquée. Il sera alors nécessaire de mettre en place certaines choses pour trouver une solution à la situation.
– Désobéissance simple : cela peut simplement se traduire par l’absence de la réalisation de l’ordre. Et cela, sans ou avec peu de réactions de la part de la personne concernée. Cela peut passer inaperçu, et provoquer de véritables problèmes pour l’entreprise. Cette situation n’est donc pas envisageable. Il sera donc important de l’identifier rapidement et d’y faire face avec toutes les parties concernées.
Dans tous les cas, la conciliation sera incontournable afin que toutes les parties puissent exprimer leurs points de vue et qu’une solution soit trouvée.

Il existe donc deux types de réponses à cette question : obéir, ou désobéir. Chacune coexiste. Cependant, elles ne sont pas réellement la solution au problème.
Il est important de prendre en compte chaque situation précisément et de bien réfléchir en amont à ce qui doit être fait pour éviter que l’on arrive à devoir choisir entre les deux réponses.
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